Maryam, la mère de ^Iça

Les Prophètes sont les meilleurs des créatures. Le statut de Prophète est spécifique aux hommes c'est-à-dire aux humains de sexe masculin. Il n'y a donc pas de Prophète femme. Maryam ^alayha s-salam n'était pas Prophète, mais c'était une femme pieuse et vertueuse, pure, c’était une sainte hautement véridique, qui a été élevée dans une maison de mérite, elle a eu une vie de pureté et de piété, elle suivait la Loi du Prophète Zakariyya. Et Maryam ^alayha s-salam est la meilleure des femmes de l'humanité. Allah ta^ala a fait son éloge dans le Qour’an et il y a une sourah, dans le meilleur des Livres, qui porte son nom. Elle a atteint ce haut degré de sainteté en suivant de manière complète la Loi du Prophète Zakariyya ^alayhi s-salam.

Le père de Maryam s’appelait ^Imran, il était l’un des imams des musulmans parmi les fils de 'Isra'il. Il épousa Hannah qui lui donna 'Icha^ [- la sœur de Maryam-] que le Prophète de Allah Zakariyya ^alayhi s-salam épousa.

Après la naissance de Maryam, c’est notre maître Zakariyya qui l'avait prise en charge et qui s'était occupé d'elle, en l'éduquant et en lui enseignant la religion. Il veillait scrupuleusement sur elle. Notre maître Zakariyya ^alayhi s-salam lui avait fait un mihrab qui est un endroit dans la mosquée dans lequel Maryam s'isolait pour se consacrer à l’adoration de Allah ta^ala. [- Il ne s'agissait pas du mirhab que nous connaissons aujourd'hui, qui est cette concavité qu'il y a dans les Mosquées pour indiquer la direction de la qiblah. -]

Notre Dame Maryam était sérieuse, elle s'appliquait dans l'adoration à Allah. Elle s'appliquait tant à l'obéissance à Allah, que parfois, lorsqu’elle méditait, les oiseaux se posaient sur sa tête en pensant qu'elle était un objet inanimé tellement elle restait immobile.

Lorsque notre maître Zakariyya allait voir Maryam dans son mihrab, il est arrivé qu’il trouvait auprès d'elle des fruits. Elle avait les fruits de l'hiver en plein été et les fruits de l'été en plein hiver. Lorsque cela s’était répété plusieurs fois, il lui avait posé la question, étonné de la manière avec laquelle ces fruits arrivaient jusqu’à elle.

Allah tabaraka wa ta^ala dit :

كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقاً

 

 قَالَ يَا مَرْيَمُ أَنَّى لَكِ هَـذَا قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللّهِ

(koullama dakhala ^alayha Zakariyya l-mihraba wajada ^indaha rizqa qala ya Maryamou 'anna laki hadha qalat houwa min ^indi l-Lah)

ce qui signifie :« Chaque fois que Zakariyya entrait dans son alcôve, il trouvait auprès d’elle une subsistance. Il disait : Ô Maryam, d’où tiens-tu cela ? Elle disait : C’est Allah Qui me l’a accordé » [sourat 'Ali ^Imran /37].